17- Cellier 2
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La zone des celliers n°1 et n° 2 est la seule qui reste recouverte par une voûte et dominée par une construction. Au Xe siècle, cette partie, cellier n° 2, était une tour avec plusieurs planchers bois qui défendait la face orientale de la forteresse. C’est lorsque, sous la direction de Hugues d’Ivry à partir de 1015, furent édifiés le donjon et la gaine de défense (que vous pourrez voir plus tard) que ce cellier et le suivant ont été totalement remaniés. L’emprise de construction d’origine se distingue aisément par l’appareil en pierres en opus spicatum parfaitement conservé en partie basse des murs. La partie supérieure en opus incertum, forme en partie haute, une voûte plein cintre entrecoupée de saignées à intervalles réguliers qui indiquent que la voute était renforcée par des arcs doubleaux (des arcs en pierres de taille formant une ossature engravée dans les murs). En hauteur, sur le mur tout de suite à votre droite en entrant, vous remarquerez l’emplacement d’une ancienne ouverture voûtée plein cintre rebouchée en pierres. C’est l’emplacement de la meurtrière qui apparait dans le cellier n° 3 et qui a été entrecoupée lors de construction de l’escalier desservant la courtine supérieure que vous avez vue en passant entre les celliers n° 2 et n° 3. Dans l’angle Sud-Est du cellier (celui à côté de la meurtrière bouchée) vous pouvez voir un passage en forme d’ogive réalisé plus tardivement pour desservir des logements et la gaine de défense juste situés au-dessus. Des trous de boulins au ras du sol et un sondage effectué dans ce cellier, ont permis de conclure qu’il y avait à l’origine au moins une salle en-dessous. Le cellier n° 2 est séparé du cellier n° 1 par un gros pilier central délimitant deux passages voûtés plein cintre. Sans doute inexistant au Xe siècle. Ce pilier a été édifié pour soutenir et renforcer la voûte lors de la construction du donjon situé juste au-dessus.
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