10- Front Ouest

     
 

 

Le front Ouest s’étend sur plus de 100 m tout au long du versant Ouest de l’éperon rocheux qui domine le vallon dit de Saint André. Si la végétation en cache une majeure partie qui s’étire vers le Sud toute la portion qui fait face à la tour d’origine jusqu’au châtelet reste dégagée. De là où vous êtes, vous pouvez juger du panorama, imprenable, qui permettait de surveiller toute invasion à des kilomètres de distance.

En son milieu, vous pouvez voir en vous penchant, les vestiges d’une tour de flanquement en fer à cheval identique à celle que nous vous avons présentée sur le front Est. Comme pour son pendant elle a été construite pour renforcer les défenses suite à l’attaque et l’incendie du château en 1119 par Louis le Gros. Son accès se faisait par le haut via le chemin de ronde de la coursive Ouest.

Encore debout au début du XXe siècle les archives nous rapportent que la tour se serait partiellement écroulée en 1905. Surnommée depuis "Tour de l’Oubli", elle garde encore de sa splendeur et nous révèle quelques informations quant au système de défense de ce côté.

Bien que l’on puisse mieux juger de l’importance de la construction lorsqu’on gravit le chemin qui monte de l’église Saint Martin vers le châtelet, il est possible de voir que le pan de mur restant très épais et de grande hauteur laisse voir en dépit de sa dégradation qu’il a pu exister plusieurs niveaux de plancher à l’intérieur de la construction. Même s’il est impossible de déterminer l'existence ou non d'une ou plusieurs meurtrières judicieusement orientées à chaque niveau il est probable que la tour ait eu un système de défense approprié en direction de la vallée.

Une poterne, murée à droite de la tour au niveau de la coursive Ouest, indique qu’au droit de la tour le système de défense était complété par un dispositif destiné à faire barrage à toute accessibilité au château. L’exploration du secteur au moment du dégagement du château a révélé qu’il y aurait probablement eu à cet emplacement, une passerelle, partant de cette poterne. Elle enjambait le fossé pour rejoindre un retranchement palissé situé en surplomb en haut de la contrescarpe faisant face (Une hypothèse en partie confirmée par l'existence d'un mur qui se serait effondré dans les années 1960 et qui figurait partiellement sur le plan de 1895 établi par Régnier). 

 

 
 

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