Lancement du chantier

Vue du site avant travaux

La végétation et surtout une trentaine d’arbres dont certains faisaient plus de trente centimètres de diamètre et atteignaient  plus de dix mètres de haut empêchaient toute circulation et tout déblaiement aussi il fallut faire preuve d’imagination pour débroussailler et aménager des chemins d’accès, même rudimentaires, vers les points les plus apparents choisis pour commencer l’opération.

La question se posât également pour l’évacuation des déchets. La solution fut trouvée par l’équipe en mettant en place un toboggan confectionné de tôles de récupération formant un déversoir. Ce dernier partait du sommet des murs supposés du châtelet et finissait huit mètres plus bas dans des véhicules transformés qui attentaient dans le fossé. Une fois pleins, ils partaient déverser leur cargaison dans des trous, beaucoup plus loin, espacés de soixante mètres.

Le toboggan et l'évacuation par véhicule transformé

Jusqu’en 1973 l’approvisionnement du matériel nécessaire se fit par le seul petit chemin qui conduisait au château en partant de l’église ou à travers champs ce qui rendait la tâche d’autant plus difficile.

Un chemin d'accès difficile

L'équipe du faire preuve d'ingéniosité pour acheminer les matériaux nécessaires (sable, chaux, etc.) jusqu'au lieu de leur utilisation en mettant en œuvre des solutions parfois archaïques à l'aide des seaux, de cordes et de poulies, lorsque ce ne fut pas à la force des bras.

Dès le début, Robert Baudet dû faire face à l’administration qui alertée par de Directeur des archives d’Evreux s’opposait à ce qu’il touche aux vestiges du château. Mais Robert Baudet  dit qu’il ne touchait pas aux couches archéologiques et se contentait de déblayer le terrain. Venu sur place le professeur De Bouard, doyen de la faculté de Caen grand patron de l’archéologie médiévale, constatât en connaisseur l’énorme travail de déblaiement qui devait précéder toute intervention archéologique et donnât son accord à poursuivre en restant très vigilant.