Banc d'assise
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Dans les maisons et les châteaux lorsque les murs étaient très épais et ne permettaient pas un éclairage suffisant pour toute la pièce on réservait des bancs en pierre dans les ébrasements, à l’intérieur des fenêtres et des archères ou meurtrières, afin que l’on puisse se reposer, lire ou guetter en profitant de l‘éclairage naturel. Très fréquent dans les tours de guet, où l’on plaçait des sentinelles pour observer ce qui se passait à l’extérieur par des fenêtres étroites c’est banc prirent naturellement le nom de banc d’assise. De conception rare avant le XIIe siècle, les archères ou meurtrières, percées à la base des courtines sous de grands arcs formant comme de petites chambres, sont dès la fin du siècle garnies de bancs posés perpendiculairement au mur de face le long d’un ou des deux côtés du réduit afin de permettre une veille constante. Cette disposition de bancs à demeure dans les ébrasements des fenêtres sera conservée jusqu’au XVIe siècle |
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