18- Cellier 1 : La chapelle Saint Ursin
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Le cellier n° 1 correspond à la chapelle Saint Ursin édifiée par l’architecte Lanfred au Xe siècle. Réservée aux personnes autres que la famille seigneuriale, la chapelle basse, où vous êtes, était, certainement originellement, surmontée d’une chapelle haute, réservée au seigneur, au niveau du premier étage (la salle d'apparat ou Aula). Cette dernière a été détruite pour la construction, au niveau supérieur, du donjon et de la gaine de défense. Il se distingue des autres celliers par sa voûte en croisée d’ogive caractéristique des édifices religieux de l’époque. L’observation de cette croisée d’ogive et de l’amorce d’une seconde croisée permet de constater que le cellier se prolongeait à l’origine plus loin vers l’Est. Une hypothèse confirmée par la présence d’un mur construit en continuation du mur Est du cellier 2 et qui coupe une croisée d’ogive en deux au niveau de la voûte. Comme le gros pilier central, ce mur aurait été édifié lors de la construction du donjon et de la gaine de défense, tous deux situés juste au-dessus. Nous verrons plus tard, et par l’extérieur, que la zone de la chapelle s’étire plus vers l’Est avec son abside. Une tentative de sondage au moment de son dégagement en 1968 a permis de déceler que le sol dans cette zone était extrêmement dur et résonnait sourdement. Rien n’a pu être entrepris depuis pour savoir s’il existait quelque chose en sous-sol mais la légende raconte qu’au XIe siècle un moine montait tous les jours dire la messe au château en empruntant un souterrain. S’agirait-il de celui-ci ? Personne ne peut le dire. La légende court donc toujours. Après destruction de la chapelle, une autre chapelle aurait été édifiée dans la partie droite de la basse-cour militaire en contrebas de l’esplanade Sud de la Tour d’origine. Jusqu’à présent aucune campagne de fouilles n’a été réalisée pour trouver et dégager son emprise mais elle existe et nous espérons que de telles fouilles seront entreprises un jour.
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